Le projet IsA est est centré sur une installation interactive qui émule « l’être au monde » de Isabelle Israël (1942-1994), ma mère et figure de la bourgeoisie bruxelloise, à travers un agent conversationnel, des productions plastiques individualisées et une atmosphère sensible et évolutives. Le projet s’empare des correspondances personnelles, des archives familiales et de 859 lettres de condoléances, pour créer une présence interactive qui dialogue avec le public dans un registre intime, produit des oeuvres à partir d’archives et questionne notre rapport au passé, au mémorial et au deuil.

Le projet interroge la persistance numérique de l’intime. Comment une intelligence artificielle peut-elle porter avec finesse une personnalité disparue et à travers elle son époque? Comment, par l’intime, transmettre cette époque aux générations qui ne l’ont pas connues?

Travail en cours 1: Le Pourquoi

Travail en cours 2: Le Sac Gris

première partie – excavation d’une époque (1994) à travers les lettres de condoléances de ma mère.

Travail en cours 3: Le Sac Gris – 2eme Partie

Voici le deuxième partie de mon exploration du Sac Gris! Pour rappel, c’est une plongée dans la correspondance reçue lors du décès de ma mère en 1994. Deuxième étape pour créer une oeuvre mémoriel autours d’elle.

Work In Progress 4. : Visite de a maison d’enfance

Quand la chance s’en mèle….

IsA proposes a new form of digital funeral monument – not a tombstone but a conversational presence in a sensitive environment. The project questions our relationship to memory, to archives, and to the technological possibility of making vanished eras persist for today’s living, evolving grief.

IsA propose une nouvelle forme de monument funéraire digital – non pas une pierre tombale mais une présence conversationnelle dans un environnement sensible.

Le projet questionne notre rapport à la mémoire, à l’archive et à la possibilité technologique de faire persister des époques révolues pour les vivants d’aujourd’hui, faisant évoluer le deuil. Le défi actuel consiste à développer une réflexion critique sur l' »immortalité » des utilisateurs dans le design d’interaction humain-IA. Pour les projets artistiques, cela implique de maintenir une approche transparente, critique et temporellement limitée, tout en respectant la dignité des personnes dont les données sont utilisées et en protégeant les utilisateurs vulnérables.

L’artiste

L’artiste multimédia Thomas Israel (1975), basé à Bruxelles, propose des œuvres immersives et interactives sous la forme d’installations vidéo, de sculptures et de performances. Ayant commencé sa carrière dans le théâtre, son approche atypique des arts numériques s’articule autour des thèmes du corps, du temps et de l’inconscient. Certaines de ses œuvres font partie des collections du MoMA, du Musée juif de Belgique, du P.O.C. de Galila et des Abattoirs de Toulouse. Il a également travaillé avec l’opéra (Bordeau, Tokyo Opera House & Corée du Sud) et est représenté par la Galerie Charlot à Paris depuis 2010. Il est représenté par la Galerie Charlot à Paris.